Les merdes j'en fais rien sauf les écraser quand je marche dedans

Par Félix Fujikkkoon, le mercredi 28 mai 2008

Les urnes sont bouchées
Le sang cherche une issue
Pas seulement au Tibet mais dans la rue
Le flic intérieur bloque la transe
Les corps sont bossus
L'amour s'ennuie
L'artiste est une pute
Y'a plus que du fric et du porno gardé par des robocops en tenue de gala
Les milieux sont étanches racistes et jaloux
Des backrooms de VIP pleines de consanguins qui partouzent par téléphone
Je te vois venir avec ton complexe
Au cul gros comme un car de CRS écolos
Un zombie ça bosse et ça vote mais ça ne déconne pas
Tu vas sortir tes grosses moustaches UMP pour que j'arrête de faire l'andouille ?
Parce qu'il faut pisser droit ?
Parce que je ne vis pas tout seul ?
Parce que c'est pire en Birmanie ?
Parce que chacun sa merde et que du PQ pas cher y'en a dans toutes les pharmacies ?
Ta culture c'est tes yeux qui fouillent Sans rien voir de vivant
Tellement blanc que tu trembles dans les quartiers
Tellement citoyen que tu t'indignes devant ta télé
Pas encore NAZI mais déjà si fier d'être gauchiste
Tes problèmes psycho-somatiques
Et ta neutralité physique
C'est juste du stress à lâcher ces lapsus qui t'étouffent:
Nique le cancer scande tes pulsions

- FEYCAL BEN JIKKKOON