Festival Trilogie (D1, La Paire) : HARVEY MILK / MOTTO

A PROPOS DE HARVEY MILK Dans le bouillonnement musical des nineties aux USA, HARVEY MILK est un OVNI. Un phénomène venu d’Athens (Géorgie) qui produit alors le son le plus lourd, le rock le plus lent et le plus radical de la décennie du grunge.

Formé à l’origine de Creston Spiers (guitare/chant), Stephen Tanner (basse) et Paul Trudeau (batterie), le groupe sort « My Love Is Higher Than Your Assessment Of What My Love Could Be » en 1996 suivi l’année d’après de la pierre angulaire « Courtesy and Good Will Toward Men », condensé d’expérimentations sauvages et de rudesse rock qui trouble la critique et hisse le groupe au côté des MELVINS dans le cœur des fans de rock lourd et sale. Trudeau parti, Kyle Spence intègre HARVEY MILK qui choisit une orientation plus rock’n roll influencée par ZZ Top, AC/DC, Leonard Cohen et Led Zeppelin et traduite dans l’album suivant, « The Pleaser » (1998), qui annonce un long break de huit ans pour le groupe.


HARVEY MILK revient en 2008 sur le devant de la scène avec un disque qui se classe directement dans les tops des médias spécialisés. « Life… The Best Game In Town » est sacré album de l’année par le magazine Rock-A-Rolla et est accueilli comme un effort du groupe vers plus d’accessibilité avec une intention plus mélodique et sensible. Les Américains tournent alors en Europe et leurs albums sont publiés/réédités sur les labels Relapse et Hydra Head.


En 2010 sort « A Small Turn of Human Kindness », sorte de réaction à l’accessibilité de « Life… » entièrement écrite dans le van de tournée et sûrement l’album le plus marquant et le plus inspiré du groupe, tout en étant le plus exigeant avec l’auditeur. Sur scène HARVEY MILK écrase son public avec une énergie chaque soir renouvelée, comme au festival All Tomorrow Parties en 2009 : « Harvey Milk fait du Harvey Milk : ce sont les genres qui se plient à eux et pas le contraire (…) le vrai grand coup de massue de ce concert arrive au moment où Spiers attaque les premières mesures de « Lay My Head Down », un morceau incroyable, complètement improbable, quelque-part entre « Since I’ve Been Loving You » de Led Zep et une version ultra-redneck des meilleurs slows d’Al Green ou du « It’s A Man’s Man’s World » de James Brown. »



A PROPOS DE MOTTO La dernière tentacule du groupe das Simple, radical et fort. Des saccades et rythmes effrénés liés à une basse puissante : aussi fracassant que le passage d'un train, qui ne s'arrête pas. Musique brute et subtile, et transe saisissante pour un duo instrumental qui explose sur scène. Un juste milieu entre technicité, plaisir et rentre-dedans délibéré.

Jules Bernable : basse
François Rossi : batterie



Crédits photos Motto : Ulrike monso, Hazam Modoff



Renseignement prévente pass sur : info@lembobineuse.biz

HARVEY MILK => http://www.harveymilktheband.com
=> http://www.myspace.com/harveymilk

Affiche réalisé par Germain Schenkel : http://chroniquesavariees.tumblr.com

Du bon son

  • Harvey Milk - I've Got A Love
  • Harvey Milk - Decades
  • Harvey Milk - Shame
  • Harvey Milk - Dick Slater
  • Motto - Untitled
  • Jingle Festival Trilogie

Des mirettes

  • motto 01
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