MiMi FESTIVAL : Paraskevidékatriaphobia

Ouverture des portes: 21h

Nouvelle collaboration entre l'AMI et l'Embobineuse pour un plateau exigeant avec son lot de bonnes surprises et de découvertes.  

Dans le cadre de la Convention de partenariat Etat (DRAC), Région Sud PACA et CNV

Ni

Mathcore / Dur & Doux / FR

Ni est un Monstre à quatre têtes. Un grand méchant Ni, qui aurait troqué la linéarité des routes de l’Ain dont il vient contre des architectures impossibles, qui tiennent à grand renfort d’électricité et de polyrythmies apatrides.

Dans son temple, le quatuor perce les fenêtres à coup de cris, les murs élevés tiennent grâce à une nervosité virtuose et la qualité des fondations dissipe tout doute quant à la résistance potentielle du bazar pour les siècles à venir. À l’intérieur, c’est la bourrasque continue, des enfants courent un peu partout et leurs parents dansent autour d’un grand bûcher festif au milieu duquel la valse, la forme couplet-refrain et les mesures 4/4 lâchent un dernier râle avant d’être réduites à l’état de cendres.

LINE-UP:

  • Anthony Béard: Guitare
  • Nicolas Bernollin: Batterie
  • Benoit Lecomte: Basse
  • François Mignot: Guitare

https://niiii.bandcamp.com

http://www.ni-music.com/

Voogt & Léonore Boulanger

Concert Performatif / Warseille

Voogt

VOOGT est un duo composé de Madely Schott, artiste performeuse plasticienne et Phabrice Petitdemange, artiste performeur compositeur.

VOOGT a comme mission première de libérer de la joie abyssale.

VOOGT s’associe régulièrement avec des Very Incredible People, collaborations précieuses pour décupler l’effet cathartique de leurs concerts augmentés.

VOOGT est en expédition quotidienne pour traverser des failles spatio-temporelles.

A l’occasion de leur tournée résidence, ils (re)passeront par l'Embobineuse pour un concert performance qui va réparer les circuits de vos esprits et tenter de sauver le monde !

Léonore Boulanger

Grandit aux portes de Paris dans les banlieues des oulipiens, écrivains-promeneurs, dont la mathématique s’émeut de l’abord des campagnes.

Tôt, se sent moins timide aux cours de théâtre, qu'au monde régulier.  Etudiera pendant 4 ans l'art dramatique dans les conservatoires parisiens, interrogeant finalement l'entrain à prendre la parole des autres. 

Car soudain à vouloir chanter, s'aperçoit l'avoir toujours fait, commencera avec le jazz. Poursuit l'apprentissage de l'oreille et de la voix, du classique à l'improvisation libre, en même temps que joue de Paris à Bruxelles, à Berlin.

Rencontre en 2008 les artistes parisiens avec qui participera à la création du label « Le Saule », qui remue et incite à creuser la matière.

Sort en 2010 « Les pointes et les détours », vrai début d'une recherche au-delà des formes traditionnelles de la chanson, goûte à l'impressionnisme français en même temps qu'à un certain folk africain. 

Part jouer sur les routes pour les festivals de rue: d'Avignon à Friedrichshafen, à Lindau en passant par le Busker’s festival de Ferrare en Italie.

Met à l'épreuve la prise de parole, se sent à l'endroit du corps-instrument dans la glossolalie de la rue. 
Découvre la peinture moderne, l'art primitif et les poèmes de Kandinsky. 

Quitte peu à peu la sensation fugitive et se dirige vers le concret aux lisières de l'abstraction. Voudra « insister le réel jusqu’à ce qu’il en devienne étrange »

Expressionnisme, primitivisme, le français dialogue avec les musiques de l'Asie centrale et de l'Afrique.
Travaille les techniques et le répertoire ancien du chant Perse avec le musicien iranien Maam-Li Merati, ensemble ils ont enregistré « La maison d’amour » (avec Okraïna records).

En 2013 parait sur le label Clouds Hill, l’album « Square Ouh la la » enregistré au studio de Hambourg, inspiré du livre rare de poèmes allemands du russe Kandinsky "Klänge » (sonorités).  « Square Ouh la la » tournera dans plus de dix pays (Allemagne, Afrique, Suède, Danemark, République Tchèque, Pologne, …)

En 2015 après avoir mûrit son langage l’automne à Berlin, « Feigen Feigen » s’ensemence l’été dans la campagne française, et s’enregistre dans ce qui fut l’atelier d’un forgeron, près des machines agricoles et des oiseaux mécaniques, avec des objets trouvés, machine à écrire, vieux bidons rouillés et pianos désaccordés. Ce 3ème album dont le nom déjà invite à percer l’énigme, est sans doute des 3 le plus « toqué » : le récit est pris en cours dans un dynamisme d’apparitions et de disparitions, c’est qu’il a connu de nombreuses mues comme la phrase d’un serpent qui tourne et se tourne autour sans fin ni commencement.