Soirée " L'ARMEE NOIRE + AL DANTE "

A PROPOS DE CHARLES PENNEQUIN Né en 1965 à Cambrai (Nord) Remarquable lecteur de ses textes, il exerce le dur et drôle métier de gendarme dans la région du Mans et apparaît souvent comme l’un des meilleurs poètes de la nouvelle génération, l’un des plus attachants en tout cas. L’un des plus généreux également, capable d’un réel et rare intérêt pour les livres des autres, aînés ou pairs.


Charles Pennequin a été « découvert » par Christian Prigent qu’il découvrait lui-même comme écrivain et dont les essais l’ont guidé dans ses lectures passionnées. La poésie de Pennequin est « essentiellement bête », (comme disait Baudelaire à propos de la grande poésie), dotée d’une étonnante force d’imprégnation de l’esprit du lecteur et de déstabilisation des images comme des phrases qui circulent dans l’actuel.


Publication dans de nombreuses revues. Performances et concerts dans la France entière et un petit peu à côté. Videos à l’arrache. Ecriture dans les blogs. Dessins sans regarder. Improvisations au dictaphone, au microphone, dans sa voiture, dans certains TGV. Quelques cris le long des deux voies. Petites chansons dans les carnets. Poèmes délabrés en public. Ecriture sur les murs. Charles Pennequin est vivant depuis qu’il est né.



A PROPOS DE DAVID SILLANOLI David SILLANOLI est né en 1980. Membre du comité de rédaction d'avant poste depuis 2003. Vit et travaille (édition de livres pour enfants) à Paris.


Il a publié L’impossible amour de Cindy Fedrigo et Johnny Gros-Bras dans la revue 22(m)dp. Co-fondateur de RIDEAU 4 et du 7bis, projets D.I.Y. : Rideau 4 (une quinzaine de publications), Bavardage Bourgeois (2 n°), Piqûre Métal (zines sous sachet), affiches, etc.



A PROPOS DE PAKITO BOLINO Né en 1993 et issu mouvement français des années 80 "undergraphic", Le Dernier Cri a produit plus de 160 livres sérigraphiés en 13 ans. Une production stupéfiante qui a inclus "Hopital Brut", environ quarante expositions, disques, films d'animations, etc. Depuis 13 ans le Dernier Cri constitue un réseau international entre les artistes pour militer en faveur d'une expression mélangeant "Art Brut et Comics" et production de nouveaux objets de graphisme. La forme visuelle de ce que le Dernier Cri explore, pour créer des icônes à chaque nouvelle production et combiner un discours direct avec des hantises et des instincts.




A PROPOS DU LIQUIDE DE LA TETE Psychographistes, performance & musique...






A PROPOS DE EDITH AZAM Edith Azam est née en 1973. Elle a fait des études de lettres modernes et en sciences de l’éducation. Elle abandonne très vite l’enseignement pour se consacrer à l’écriture et faire des lectures publiques, notamment à Lodève, Limoux, Carcassonne, Valleraugues, Pau, Limoges et au 24e Marché de la poésie. Elle travaille souvent en binôme, essentiellement d’écriture (avec Sophie Namer et Victor Mocci-Mazy ou avec Charles Pennequin), mais aussi avec la chorégraphe Muriel Piqué.

Bibliographie :

Létika Klinik, Dernier télégramme, 2006
Mercure, Castells éditions, 2006
Tiphasme est Phasme, Inventaire/invention, 2007
L’Echarpe douce aux yeux de soie, Atelier de l’Agneau, 2007
Un objet silencieux, (avec Valérie Schlée), première édition, Le Suc et l’absynthe,2006, deuxième édition, Gros Texte, 2008
Amor barricade amor, atelier de l'agneau, 2008
Caillou, éditions du soir au matin, 2008
Rupture, dernier télégramme, 2008

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M’appelle Edith AZAM. Edith AZAM que je m’appelle : Cela n’a aucune importance. Je passe mon temps à écrire.

Je n’ai aucun recul sur ce que j’écris paraît-il : Quelqu’un a mis en doute ce point-là. Ce point-là mis en doute par quelqu’un qui paraît : Ca m’a beaucoup énervée moi. Moi c’est Edith Azam : Il ne faut pas m’énerver.

M’énerver est dangereux pour la santé. M’énerver me fait perdre le temps que j’aimerais passer à écrire.

M’énerver me fait perdre du temps. Je n’aime pas le recul du temps : Je ne recule pas devant l’écriture.

M’appelle Edith AZAM, pas autrement. Edith AZAM, ne me distingue en rien du reste, mais c’est Edith que je m’appelle et puis derrière j’ajoute AZAM.

J’aurais pu, bien sûr oui, j’aurais pu m’appeler Gaston, Charlotte, ou Jean STIN, alors c’est sûr, je ne serais pas moi. Je ne sais pas du tout si cela me poserait un problème, et je m’en moque bien d’ailleurs.

M’appelle Edith AZAM. Je n’en suis pas fière, je n’en suis pas honte.

Que ça me plaise ou non, ça n’a pas d’importance. Aucune espèce d’importance qu’au lieu de prononcer mon nom on prononce d’autres phonèmes.

Je n’ai pas l’illusion du nom. Edith AZAM que je m’appelle.

Edith AZAM me fait mes défauts, me fait Edith, beaucoup AZAM de défauts. Mais pareil : Edith AZAM fait mes qualités. Mes défauts ne me mentent pas. Pareil, pareil mes qualités : Elles ne me mentent pas non plus. Je ne me trahis pas dans le mensonge. Edith AZAM est un outil.

L’outil ne recule pas. L’outil fait ce qu’il doit faire.

L’outil écrit. Et ce que j’écris me dépasse.

Edith AZAM ne me dépasse pas. Ecrivant, j’écris plus que moi.

J’ai une vie somme toute banale. Ma vie pourrait s’appeler Gaston, Charlotte, ou Jean STIN.

J’ai dedans moi une foule de gens. Je suis moins que mon écriture. Moi je ne suis qu’Edith AZAM, cela n’a aucune importanc



A PROPOS DE SYLVAIN COURTOUX Né nié chié le 24 juin 76 à Bordeaux.par (s)pèr(m)e (né en 1947, Handicapé) & mèr(d)e (1950-1987, Suicide > défenestration).- A vécu chronologiquement à Bordeaux, Angoulême, Nancy, Clermont-Ferrand, Limoges, Tours, Poitiers, puis de nouveau, Bordeaux / Fut assez longuement étudiant en philosophie à Tours, Poitiers, Bordeaux, qui se termina par une maîtrise de sociologie sur Bourdieu à Bordeaux 2. / A pris 3 mois de prison avec sursis en 1998 pour violence sur personne + 5 ans de mise à l’épreuve / A vécu 5 ans avec une psychologue, Sylvie Lavilotte, puis a tenté de vivre avec Frédérique Gié, Lise Etcheverry et Léo Chazeaud / A fait plusieurs séjours dans le centre psychiatrique du docteur Pommereau à Bordeaux qui, à ce jour, le suit toujours.


A crée Poésie Express (in yar face) avec son meilleur ami Jérôme Bertin (7 ans déjà) et Charles Pennequin, autour de quelques jeunes auteurs poétiques marquants ou merdiques (à vous de voir) de cette fin de siècle / A fait partie du collectif EvidenZ (R.I.P.) autour de Mehdi Belhaj Kacem (un autre bon pote) / A aider Emmanuel Rabu dans le choix des textes pour Plastiq 1 et des auteurs pour le prochain (salut l’Artiste !) / Parle ces temps-ci d’un ouvrage collectif consacré au Rock qui s’intitulerait Une autre histoire possible du rock avec Lise Etcheverry, Jean-Michel Espitallier et Jérôme Bertin / depuis un an, écrit Nihil inc. (machine/récit) sur une multinationale du crime et du terrorisme (un livre dont vous êtes le héros) / Prie souvent ces derniers temps et retrouve pour ainsi dire la foi catholique pour que son texte Action-Writing (manuel), soit publié correctement (sic) / S’est suicidé une bonne dizaine de fois.



A PROPOS DE EMMANUEL RABU Né le 22 mars 1971, vit à paris. A créé et dirigé la revue et les actions PlastiQ textes/sons/images (1999-2004), A initié et dirigé Écrivains en séries 1, éditions Laureli/Léo Scheer, avril 2009. A écrit des textes pour et produit Vie et Mort d'un Poète (de Merde), de Sylvain Courtoux, éditions Al Dante, 2009. Et travaille notamment avec Basile Ferriot (projet èv-zone (1999-2002) et aujourd'hui èv-zone2) sur des pièces combinant textes et sons.

A publié :

Tryphon Tournesol et Isidore Isou, Fiction et Cie, Éditions du Seuil, mars 2007.
Cargo culte, Éditions Dernier Télégramme, mars 2007.
Èv-zone, Éditions Derrière la salle de bains, décembre 2002.
moderne faculté des Maîtres, Poésie Express, février 2000.



Soirée en partenariat avec le RIAM 07


Retour vers le futur technologique

Les manifestations artistiques qui s’intéressent aux rapports entre l’art et les technologies sont actuellement face à un paradoxe : comment prendre du recul face aux discours qui glorifient la moindre innovation technologique, dans un monde plongé dans la consommation constamment renouvelée de nouveaux gadgets ?

Les RIAM ont toujours prêté une importance majeure autant à l’analyse et à la critique du rôle des technologies, qu’à la façon dont les artistes se les approprient et les détournent. S’il est indéniable qu’elles ont transformé nos vies quotidiennes, la programmation des RIAM ne s’est jamais engagé dans un enthousiasme béat vis-à-vis des nouvelles prouesses technologiques.

Cette année, les RIAM ont décidé de prendre un temps de recul plus significatif, face à l’accumulation de manifestations artistiques trés médiatiques qui rivalisent dans la démonstration de dispositifs technologiques de derniére génération. Il nous paraît évident que l’évolution des supports et des techniques ont transformé radicalement notre façon de cadrer, interpréter et comprendre le monde. Le philosophe allemand Friedrich A. Kittler (1) propose une lecture de la technologie qui la relie à des modéles cognitifs au cours de l’Histoire. Selon lui, les outils technologiques structurent la pensée, ils ne sont pas neutres : s’ils sont le résultat des capacités d’invention humaines, ils ont aussi le potentiel de modifier notre rapport au monde.

En traversant l’histoire des techniques, cette édition des RIAM dessine en quelque sorte une archéologie de ces inventions, reconsidérant aussi bien des supports successivement remplacés (film 16 mm, super 8, cassettes audio, polaroïd, synthétiseur analogique, sténopé, vinyle, magnétoscope) que des fonctions, objectifs (et rêves) souvent eux aussi abandonnés.

Dans ce contexte, plusieurs artistes se sont intéressés derniérement aux technologies low-tech, recyclant des modéles analogiques qui semblaient tombés en désuétude. L’anglicisme Low-tech (basse technologie) est attribué à des technologies simples, économiques et populaires : nombreux artistes les utilisent pour réinvestir une autonomie, selon le principe d’un bricolage do-it-yourself. D’autres peuvent s’intéresser aux transferts entre supports low et high tech, à l’image de nos pratiques quotidiennes, où le téléphone cohabite avec l’ubiquité des réseaux sociaux virtuels. Certains s’appliquent encore à reprendre avec ironie des vieilles modalités technologiques avec des outils de haut niveau, dans une résistance à la fascination produite par des images parfaitement lisses et à l’imagerie médiatique.

Au centre des questionnements posés par ces artistes, il y a une remise en cause des mirages du progrès, devenu le slogan d’un marché technologique en quête permanente de nouveaux horizons de consommation. En parallèle, beaucoup d’artistes s’interrogent aussi sur la surenchère des moyens de production et les changements d’échelle imposés aux artistes dans le contexte de festivals et de biennales dominés par les stratégies de communication, plutôt que par des véritables enjeux artistiques.

Cette édition des RIAM cherche ainsi à prendre du recul temporel, sans pour autant tomber dans une esthétique rétro-futuriste. Il s’agit plutôt de comprendre le présent en s’intéressant à la façon comme les technologies du passé ont pu faire rêver d’un autre futur.


(1) Grammophon, Film, Typewriter (Writing Science), l’édition originale allemande date de 1986.

Charles Pennequin

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Le Dernier Cri

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Le Liquide De La Tête

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Sylvain Courtoux

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Emmanuel Rabu

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Headwar

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Dure-mère

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Riam

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Du bon son

  • Charles pennequin - Tu m'aimes pu
  • David sillanoli - 1 clair de lune meurtrier
  • Le liquide de la tete - Black shadows
  • Le liquide de la tete - Lost in a supermarket
  • Courtoux/rabu - Ma tete
  • Courtoux/rabu - Nihil one
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