"CREVEZ TOUS" Spectacle de l'indispensable TRISTAN-EDERN VAQUETTE //// BAD TRIPES //// DJ BONE

A PROPOS DE TRISTAN-EDERN VAQUETTE L'IndispensablE Tristan-Edern VAQUETTE (Docteur ès Sciences, Vicomte de Gribeauval, Prince du Bon Goût, a.k.a Mister Trash, le pape du hardly-listening, le punk rouge, ou encore Monsieur Hard-core), est l’une des figures de la scène underground française. Écrivain, musicien, chanteur, performer et désormais rappeur, il compte à son actif un roman (prix Goya 2003), quatre spectacles, plus de cinquante chansons, un DVD, trois CDs, près de 200 chroniques radios, quelques performances et de nombreux textes. Cette production polymorphe se caractérise à la fois par des racines punks, drôles et engagées, et par une forme très personnelle et particulièrement ambitieuse. C’est ce mélange, cette apparente dichotomie qui caractérise le mieux la spécificité du travail de T-E. Vaquette.


Bio sommaire

Après un parcours scolaire chaotique (exclu pour raisons disciplinaires de la cité scolaire de Chelles-Brou-Montfermeil – yo ! – puis d’une école d’ingénieur) mais brillant (DEA de physique théorique de Normale Sup avec mention (classé dans les dix premiers), court passage au laboratoire de physique corpusculaire du Collège de France) durant lequel il crée, dès 1987, ses premiers groupes de punk-rock (ainsi que le plus grand jeu grandeur nature de France (Killer UTC-ESCC)), l'IndispensablE devient en 1993 "bouffon à plein temps" avec son premier spectacle, un "one-man-show rock" passablement hard-core, The Suce-moi-la-Bite Tour. Conjointement, il assure pendant quatre ans sur Radio Libertaire et sur Fréquence Paris Plurielle une chronique radio hebdomadaire, le Billet du Vaquette, sous-titré Une minute de haine dans un monde de brute.


En 1997, Vaquette quitte le registre exclusif de la "provo anar drolatique" pour évoluer, avec J'veux être grand et beau, son deuxième spectacle, vers un travail plus profond, plus difficile, plus ambitieux : au mot "trash", il peut désormais accoler celui "d’intello"… Parallèlement, il crée en 1999, Un Printemps Bizarre, rassemblement national pluridisciplinaire underground dont l'ambition est de fédérer toutes les expressions "alternatives" qui subissent de fait une censure morale, économique et médiatique (Ah ! et puisqu’il faut être exhaustif, signalons que c’est à cette époque que l'IndispensablE apprend à nager (en club j’entends) pour se retrouver en 1998 champion de Seine-Saint-Denis master (plus de 25 ans) du 100 mètres nage libre ; en 2008, il est encore troisième meilleur performer régional de l’année dans sa catégorie d’âge en 50 mètres papillon...) En 2000, l'IndispensablE s’offre une récréation sous la forme d’un spectacle de reprises, Un siècle et demi de chanson française hard-core (dont est tiré un CD live), qui sera suivi d’une série de performances et de la participation à quelques compilations CD.

En 2003, Je gagne toujours à la fin, son premier roman, paraît "au diable vauvert" pour la rentrée littéraire dont il constitue l’un des événements à en croire Chronic’art. Malgré un putsch de Frédéric Taddéï en sa faveur (contre le livre soutenu par Frédéric Beigbeder, président du jury), Vaquette passe à deux voix près du prix de Flore, et ce, tout en ayant été écarté préalablement de la sélection ! Il se console néanmoins en obtenant le prix Goya 2003. L'IndispensablE en profite alors pour tourner de nouveau son spectacle J’veux être Grand et Beau, produire le DVD dudit spectacle, collaborer à différentes revues littéraires, participer à un CD "tribute" aux Ludwig von 88, publier (sur son site Internet) sa correspondance et sortir un CD, L'IndispensablE, réunissant ses meilleures chansons.

La suite ? Elle est ici bien sûr.


"Punk normalien hésitant entre cours magistral et tour de chant corrosif, il fait chaire des décombres de la pensée pour asséner ses vérités précaires et ses provocations définitives. Excessif, le pape de l’underground ? Non, opiniâtre, plutôt. Dix-sept ans qu’il traîne de squats en bars pour briser les certitudes. Énervant, le garçon ? Pas vraiment. Intransigeant, surtout. Façon Nietzsche à la sauce Bérus" (L’Humanité)

"Un brûlot terroriste lancé au visage d’une époque de lâches et de résignés. Vaquette porte l’essence là où est le feu. On rit avec tout, et surtout avec ce qui brûle" (Vérole, Les Cadavres)

"L’IndispensablE a l’élégance du dandy mais pas la futilité, prouvant qu’il n’est pas nécessaire d’avoir l’air d’un pouilleux pour être un chanteur engagé. Pour situer Vaquette parmi ses contemporains, il faut regarder du côté des (rares) artistes énervés qui se torchent avec les pages culture de Télérama, démasquent les subversifs subventionnés et défient les codes frelatés de "l’underground" branché. Jouant avec une aisance incroyable sur tous les registres, infligeant morsure sur morsure au "dernier homme" et disséquant le cadavre, l’IndispensablE vilipende le nihilisme et le fanatisme, la résignation et les plates postures rebelles, avec une ironie jubilatoire... et cette question en filigrane : "Quelle marge de manœuvre reste-t-il à l’homme, après l’Histoire ?" À la fois drôle et soucieux, l’IndispensablE Tristan-Edern Vaquette est un vrai duelliste" (Le Mort-Qui-Trompe)

"Dans le hit-parade de l’extrême, Tristan-Edern Vaquette a atteint depuis longtemps l’Himalaya de la posture terminale : entre trash attitude et fuck altitude" (Intramuros)

"Précis dans le propos, libertaire dans l'esprit, intrépide dans la forme, rigolo et si novateur qu'il suscitera forcément l'envie chez les auteurs moins iconoclastes et l'enthousiasme révolutionnaire chez un nombre exponentiel de lecteurs, ce pavé punk fait la différence par sa grande classe et son degré d'exigence" (L’Idéaliste littéraire)

"Je m'attendais au pire, et j'ai vu le meilleur. Vaquette raille les idées creuses partagées, il éviscère les lâchetés de la pensée quotidienne, il élève le débat et, bien que se revendiquant seul, forme les troupes à une possible rébellion. Vaquette n'offre pas un prêt-à-penser. Il pratique le nettoyage à sec et injecte du Jet WC dans les têtes pour les déboucher" (Thierry Zalic)

"Vaquette est tout le contraire d'un écrivain pompeux qui se regarde le nombril dans sa tour d'ivoire. Il n’a pas écrit vingt pages que déjà il a broyé Nova, Le Monde, Sarkozy, fait cinq digressions, trois avertissements et un ajout, donné la définition d'orchidoclaste et parlé de sa bite" (Zone mondiale)

"Son arme favorite : le marteau nietzschéen qu’il assène, tel Thor, dans le fourbi du conformisme. L’esprit Jalons et Hara-Kiri en plus" (Mix)

"La prospection rendue difficile par un produit inqualifiable et forcément anti-commercial, transforme l’honnêteté de ce travail en obstacle. Il va falloir forcer les barrages pour imposer l’écoute. Forcer l’attention pour qu’elle s’attarde moins nonchalamment. Priver la quiétude de ceux qui ne supportent pas le risque. L’utopie est l’apanage de certains. Le souci de qualité appartient à d’autres. Avec toutes les difficultés d’un tel projet, il n’y a pas de doute que TEV tiendra la route" (Festival Les Aventuriers)



A PROPOS DE BAD TRIPES Contrairement à une légende tenace, le Sud de la France ne se résume pas à son pastis, son écrasant soleil cancérigène, ses parties de cartes entre vieillards valétudinaires du Vieux Port phocéen, ses cigales estivales et ses pétasses méridionales. Il arrive, en effet, que certains individus fort éloignés de ce folklore aussi jovial que caricatural préfèrent la douce fraîcheur des couloirs d'hôpitaux, l'appétissante odeur de la chair humaine à vif, et les week-ends passés à l'abri de l'astre solaire dans un bunker à se charcuter les doigts sur des cordes de guitare tranchantes comme des scalpels, se fêler les phalanges sur celles d'une basse bourdonnante, transpirer en martelant comme un épileptique en rut des fûts de batterie, s'enivrer jusqu'à la nausée de notes de piano et de rythmes électro et s'exploser les cordes vocales toutes veines saillantes et palpitantes dans un flot magistral de postillons. Ces nobles activités comptent parmi les préférées de Bad Tripes.


Formation constituée de cinq médecins déchus pour avoir trop souvent trahi Hippocrate à travers moultes frasques aussi scandaleuses que sordides et d'une infirmière de hentaï au corps de fillette et à la voix de grizzly priapique, Bad Tripes est un groupe de métal aux sonorités aussi variées que le nombre d'endroits incongrus où l'herpès peut se loger, mélangeant métal indus et "chanson française mélodramatique" - pour reprendre une cocasse formule myspacienne, mélodies de cabaret berlinois et riffs assassins, accordéon de fin du monde et hurlements de possédée punk.

Les textes, gribouillés fébrilement d'une plume trempée de sang menstruel, s'attachent à révéler avec rage, vigueur et jubilation enfantine des sujets peu évoqués dans la musique pour jeunes gens hirsutes à chevelure féline, le tout joyeusement craché-hurlé-susurré-dégobillé dans la langue de Fréhel car, contrairement à bon nombre de groupes dont nous ne citerons pas les noms même sous la torture (méthode peu efficace qui risquerait de nous exciter), la fine équipe médicale de Bad Tripes assume pleinement les conneries qu'elle fait et déclame. Et pire : elle en est fière.

Enjoy Medical Fun.

Tristan-Edern Vaquette

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DJ Bone

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Bad Tripes

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Du bon son

  • Vaquette - Creve vaquette
  • Vaquette - La conjuration de la peur (extrait)
  • Vaquette - Education sentimentale
  • Vaquette - Manifeste
  • Bad tripes - Wich
  • Bad tripes - Na zdorovie

Des mirettes

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