UN:ART:IG: Dawn of the Deaf //// FUCK BUTTONS //// LIZZIE BORDEN + GUEST

A PROPOS DE UN:ART:IG: Dawn of the deaf

Camera work as uncompromising and challenging as the subject matter itself Earbleeding mayhem captured full on guerilla style in New York City's way below the radar spots.

Dawn of the Deaf deals with the beauty of infernal sonic warfare and the pleasure one finds in getting assaulted with cacophonies of sound until one's ears are reduced to a bloody pulp. Fortunately for those who consider said painfull assaults the epidome of joy, New York City offers a lot of dark and forbidden fruits in its deep down underground nightlife.

One of the fascinating aspects of 'noise' events is the likeliness of young talent sharing the stage with unpretentious established artists who are still, and very well for that matter, connected to current avantgarde affairs. Every so often for example one will find the likes of Thurston Moore or Genesis P-Orridge playing or DJ'ing at those off the beaten path lofts. Mind you, not as the headlining act but an opener or collaborator. It is what I call the beauty of a scene that seems to be above tiresome rockstar cliches. Dawn of the Deaf captured what UN:ART:IG believes to be the most interesting of these moments in recent years.



Ramleh @ Death By Audio '07
Prurient & Thurston Moore @ The Hook '06
Magic Mountain @ Rad Pad '06
Wolf Eyes @ Death By Audio '07
Realicide @ 248 McKibbin '07
Yellow Swans @ Silent Barn '07
John Wiese & C Spencer Yeh @ Silent Barn '07
Black Dice @ Market Hotel '08
Mike Pride's Drummer's Corpse @ Tonic '07
Thee Majesty @ Northsix '06


A PROPOS DE FUCK BUTTONS "Notre truc, c’est le bruit, mais un bruit qui enveloppe, qui élève." Et abrite les petits miracles répétés de Street Horrrsing, le premier album des Britanniques de Fuck Buttons, belle surprise de cette fin d’hiver et - à voir les vidéos lâchées sur Internet - potentielle sensation scénique estivale. Le duo, composé d’Andrew Hung et Benjamin John Power, s’est formé en 2004 à Bristol, ville marquée par le punk tribal du Pop Group dans les années 80, puis par les ondes trip-hop de Portishead et Massive Attack dans la décennie suivante. Des influences tranquillement digérées par Hung et Power. Les deux amis d’enfance s’étaient perdus de vue, avant de se retrouver à la Bristol School of Art. «Andy avait réalisé un court métrage et avait besoin d’une musique, raconte Benjamin John Power. "On s’est lancés et on ne s’est plus arrêtés.


"
Partis d’un son «âpre et nihiliste» proche du bruit blanc abstrait, le duo est vite revenu vers la lumière en prenant à contre-pied les codes du drone métal à la base de leur musique. Fini de regarder ses pieds pendant que des montagnes de boucles électriques créent une tectonique sonore rejetant tout futur.


Les compositions, jouées aux claviers et aux machines trafiquées, ont «commencé inconsciemment à sourire, à devenir un peu psychédéliques», à se concentrer sur «les aspects les plus positifs du bruit». L’univers très spatial de Fuck Buttons aime ainsi enfouir ses sourires profondément sous la furie. A l’image du synthé enfantin qui ouvre, referme et habite Street Horrrsing, luttant au cœur des bourrasques alimentées par les tables de mixage. Les six longs morceaux du disque avancent avec un sens jouissif de la frustration, martelant un beat lent (Bright Tomorrow) ou brassant l’air magnétique (Sweet Love for Planet Earth), avant d’imploser en chant hardcore babillé par Benjamin Power dans un micro Fisher-Price fatigué. Il n’y a pas de paroles écrites, explique ce dernier.


" Ma voix n’est qu’un instrument parmi d’autres et je chante dans une langue que j’invente à chaque prise, chaque concert. Le sens de ces mots qui n’existent pas est donc purement physique." Si ce délicat brouhaha semble lancé au vent comme les improvisations de deux geeks bidouilleurs, les pièces se dévoilent, une fois asséchées, comme des constructions maniaques. "Toute la musique est écrite avec les amplis au plus bas. On se concentre sur le déroulement des morceaux, qui sont divisés en chapitres. Ensuite, la seule part de liberté dans l’interprétation est la durée que nous donnons à chaque partie, selon notre humeur ou la réaction du public." Tout le plaisir est là, à l’écoute du premier album de Fuck Buttons : dans l’attente incertaine du moment où les amarres lâcheront.

Sophian Fanen



A PROPOS DE LIZZIE BORDEN

Site Un:Art:Ig ----> http://unartig.angelfire.com/dawn.html

Sites Fuck Buttons ----> http://www.fuckbuttons.co.uk
http://www.myspace.com/fuckbuttons

Site Lizzie Borden ----> http://www.youtube.com/user/exprezzionz

Du bon son

  • Fuck buttons - Bright Tomorrow
  • Fuck buttons - Colours move
  • Fuck buttons - Ribs out
  • Fuck buttons - Sweet love for planet earth

Des mirettes

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