Chinsniffer, conçu à Liverpool sur les rives de la Mersey, promet un concert déroutant. Un amalgame chaotique de Noise, de Grindcore et de Power Violence pour les fans de Man Is the Bastard ou Bastard Noise.

On se demande encore pourquoi ils ont choisi le sobriquet de «Renifleur de Menton». Peut être y verrons nous plus clair ce soir, ou alors ce n’est qu’une erreur de traduction…

Kælan Mikla est un trio punk / darkwave / goth de Reykjavi, avant-gardiste et potétique, c'est la brise fraîche de la scène musicale Islandaise depuis 2015.

Le groupe s'est formé après avoir remporté un concours de poésie organisé par la bibliothèque de Reykjavi en 2013. Depuis, ils ont joué dans plusieurs festivals et enchainé sur une tournée  europèenne. Kælan Mikla est  connus pour leur son noir, leur basse lourde, et les leur nappes mélodique de synthé. Les textes instrospectifs  torturés apelle une interprétation qui rélève de la performance dramatique et laisse les spectateur-ice-s dans un état de transe mélancolique.

Ils sont deux. Lui, homme orchestre à la batterie et aux samples minimaux. Elle, bassistte à corde unique, diseuse aboyeuse à  la voix claire.

Enfant de Lukrate Milk, Catherine Ribeiro et Joy Division, chancelant entre rock'n'roll minimaliste et danse vaudou de salon, avec sa lutherie sauvage et ses poèmes apprivoisés, Joujou cherche à retrouver une danse libre, à quatre pattes comme sur un pied.

A force de riffs simples, de boucles et de tambours martelés, de cris et d'incantations improvisées, Joujou réveille le dancefloor primitif qui est en nous.

Rraouhhh! ne craint rien.  Rien que le fait d’opter pour une onomatopée au moment du baptême prouve que le duo est mu par le syndrome du cri primal et l’expression des sentiments les plus profonds. 

Rraouhhh! qu’ils disaient, hurlant au monde leur joie de vivre rustre et radicale au point de transformer une innocente glace à l’italienne en hymne imparable, martial en diable, riche en soufre et en stupre industriel...

RRAOUHHH !!!

Nouveau duo Marseillais. C'est primitif, c'est expérimental, c'est punk. C'est Omenlette.