Il était une fois dans un monde matérialiste

Ouverture des portes: 21h

1ère partie : Sorite de résidence

ACKERISME 3 - Effets de conte et de con versation .

Voix - noise chorégraphique : Lauriane Houbey, Mathilde Monfreux, Mandoline Whittlesey

Musique : François Rossi

D'après une enquête sur la traduction du livre sang et stupre au lycée de Kathy Acker et de l'archéologie du désir. Embobinements  des corps parlants, dansants, de corps à corps à corps à voix, à corps à cul.

Cher François, j’aimerais que tu sois le tenant du conte de l’ours.

Que tu joues le blanc, la neige, tous les liquides réunis. Le cricri ,le plouf plouf,  les coups sur la porte, le bruit des pas dans la neige quand il s’en va , le  ra pla pla du coeur., et le glagla de ses dents. Que tu nous laisses aussi du blanc pour qu’on entende nos chants, et qu’on nous entende pleurer en silence tout ce qu’on ne dira pas. Nous on sera trois, on dansera, on cherchera à n’être ni chachatte, ni le monstre, on s’occupera du désir. De l’archéologie du désir. Mathilde.

ww.mathildemonfreux.com

2ème partie : JULES BECKMAN

Américain d’origine, artiste de scène pluridisciplinaire, Jules Beckman joue la prière punk, les spasmes extatiques, la magie personnelle, le chaos fertile. Homme orchestre (guitare électrique, batterie, voix) un rituel rock, danse, comique-tragique.  Faux chamanisme trash-esque qui marche pour du vrai. 

3ème parie : LABORATOIRE DE PERFORMANCE PERFORMÉ

Avec la participation de Jules Beckman, François Rossi, Blandine Voineau, Delphine Olivari, Mandoline Whittlesey, Mathilde Monfreux

Mathilde Monfreux

Performeuse, danseuse, chorégraphe / Marseille

Mathilde Monfreux est performeuse, danseuse, chorégraphe. Elle développe une démarche organique, contextuelle, faite de glissements, zooms ou extractions entre des pièces pour le théâtre et des pièces in situ.
Son écriture chorégraphique est instinctive, empreinte de son expérience performative du contact-improvisation et du butoh. Son engagement acrobatique, poétique et le corps à corps l’amène à collaborer avec des circassiens (Camille Boitel, Laurent Chanel), des chorégraphes (Anja Hempel, Karim Sebbar, Didier Silhol, Anne-Catherine Nicoladzé, Pé Vermeersch), des plasticiens (Rémi Uchéda, Robin Decourcy et en particulier depuis 2008 avec Elizabeth Saint-Jalmes) et le collectif d’artistes Ici-Même (Grenoble).

Elle est régulièrement invitée en regard extérieur sur des créations où elle participe à l’écriture chorégraphique (Cie LLE, Cie Rouge Elea, Rara Woulib).

Elle nourrit sa fascination pour le corps et ses transformations, ses composants, ses zones de transfert et d’échange. Elle y associe un travail de voix. Elle est performeuse dans la pièce sonore les Pourparlers d’Anne-Laure Pigache.

Sa démarche artistique s’organise régulièrement sous forme de laboratoires de recherches. Elle participe au développement du Contact-Improvisation depuis 15 ans, en France.
A Marseille, avec d’autres artistes, elle co-organise des évènements autour de la pratique du danseur.

Des rencontres marquantes dans son parcours : une immersion à San Francisco et de nombreux stages auprès d’enseignants de Contact-Improvisation (Ray Chung, Daniel Lepkoff, Nancy Stark Smith, Lisa Nelson, Kirstie Simson…), la pratique du butoh-européen auprès de Richard Cayre, un stage avec Mark Tompkins et Yves-Noël Genod, Michel Schweizer, la performance queer américaine.