Sortie de Résidence Lonely Walk
Lonely Walk
Digression post-apocalyptique et solitaire du Bordelais d’adoption Mickael Appollinaire aka Monsieur Crane (prêcheur sombre du groupe Strasbourg), Lonely Walk enfume la blogosphère entre 2010 et 2013 en déversant plusieurs EPs digitaux remarqués.
Début 2013, le label Satanic Royalty sort V.I.H.S., premier LP, reçu par une critique conquise. Suivent l’EP “NGHTMR”, puis l’album, plus intimiste, “BORE”, en 2014, disponibles sur bandcamp.
(monsieurcranethelonelywalk.bandcamp.com,
satanic-royalty.bandcamp.com/album/lonely-walk-v-i-h-s) Les compositions solitaires s’émancipent sur scène avec une formation quintette, voyant passer Alice de J.C.Satàn à la basse, et Johan Gustafsson de Black Bug à la guitare.
Et voilà qu’arrive en cette fin 2015 “TEEN”, sur le label Born Bad Records, premier enregistrement en groupe de Lonely Walk, au studio Mikrokosm à Lyon.
Onze titres sombres, révoltés et addictifs. Un post-punk hypnotique, s’amourachant de pop et s’octroyant quelques haltes psychédéliques, mené par un chant obsédant aux slogans qui font mouche.
Des cris innocents et joyeux d’enfants sortant d’une cour d’école (Burial Tomb) en passant par le violon épique de Tamara Goukassova (War et Black Dragonfish), Lonely Walk nous embarque dans un univers de fin du monde. Mais pas celle qu’on redoute. Celle qu’on attend avec excitation en gardant les yeux bien ouverts et en buvant un cocktail à l’azote liquide bon marché.
Pour les influences, on peut citer A-Frames, Sparks ou encore Depeche Mode, mais il faut plutôt chercher du côté de l’Australie pour trouver des cousins à Lonely Walk, et plus précisément du côté d’Eddy Current Suppression Ring et de Total Control.
On doit le crâne à l’œil bleu masqué derrière des mains sur la pochette à celles de Greg Vezon.
Le Villejuif Underground
Poète et musicien en provenance de Townsville (Australie), Nathan Roche a joué dans de nombreux groupes - Marf Loth, Camperdown & Out, Home Run, The Wentworth Avenue Breeze-Out, Redneck Discotheque, The Revisionists - avec lesquels il a déjà sorti une douzaine d'albums. On lui doit également trois albums solo ("Watch it wharf" en 2013, "Magnetic Memories" en 2014 et "Cathedral Made Outta' Green Cards" en 2015, la plupart sur son propre label Glenlivet-A-Gogh).
Touche-à-tout surdoué, il peut évoquer autant Lou Reed que Kevin Ayers ou Brian Eno, sans prétention, et avec une bonhommie peu commune.
Proche de nombreux groupes australiens actuels, Nathan Roche est désormais installé en France - à Villejuif (94) pour être précis - et a monté un groupe avec des musiciens locaux, le bien nommé VILLEJUIF UNDERGROUND.
Le groupe s'est déjà illustré aux côtés de formations comme Ausmuteants, Bazooka, Buck Biloxi and the Fucks, Sea Pinks, Juan Wauters et The Rebel et a tourné en Chine récemment. SDZ est fier de vous présenter leur premier album
Johnny Hawaii
Parce que les palmiers poussent plutôt sur la Côte d’Azur, parce que la Californie c’est loin sauf lorsque l’on a une discothèque bien garnie et une guitare slide, Johnny Hawaii s’est construit à Marseille un univers très personnel où le surf est une musique et non un sport. Mais ici, pas d’exotisme facile, de colliers de fleurs ni de cocktails trop sucrés. La musique de Johnny Hawaii est faite de réverbérations, de boucles brumeuses et de ressacs infinis...